Pour créer sa propre entreprise, on a souvent besoin d’argent. Un petit emprunt peut faire la différence pour les personnes entreprenantes qui se lancent en Afrique et en Asie. Quelques dizaines d’euros suffisent généralement pour y créer sa propre entreprise: élevage de poulets ou de vaches, confection de sacs, exploitation d’un restaurant. Ces personnes ambitieuses obtiennent pourtant rarement satisfaction auprès d’une banque. Tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Ou parce que les entrepreneurs ne disposent pas de garantie, parce qu’il s’agit de femmes ou parce que la banque ne veut pas prendre de risques. Dans ce genre de situations, le microfinancement constitue la solution.

L’objectif est d’octroyer des microcrédits à des entrepreneurs qui se lancent au Maroc, en Tunisie, en Égypte, au Cambodge, au Laos et au Viêtnam. Ceux-ci leur permettent, par exemple, d’acheter des semences de fruits et légumes. En plus de servir pour leur consommation personnelle, les produits sont également vendus sur les marchés. La vente génère un petit bénéfice. Une partie de celui-ci sert à rembourser l’emprunt, une autre est épargnée, et la dernière est utilisée pour subvenir aux besoins. Après un certain temps, l’entrepreneur est en mesure de gérer son affaire de manière autonome et n’a plus besoin de microcrédit.

La plupart des prêts sont remboursés dans les temps. L’argent remboursé est de nouveau utilisé pour financer des microcrédits, ce qui permet à d’autres personnes de créer leur petite entreprise, et d'essayer de sortir de la pauvreté. Ce projet favorise également le développement durable d’un pays comme destination touristique.

Ce projet a bénéficié d'un soutien en 2013.