En plus d'aider l'île à affronter les défis auxquels elle fait face au niveau des déchets et du plastique, le projet va jouer un rôle important dans la création d'emplois. Il sera également ciblé sur l'autonomisation des femmes en leur permettant de décrocher un travail. Cinquante nouveaux postes vont être créés dans la station de surcyclage. Des femmes, des jeunes et des artisans locaux vont y façonner des objets à partir de plastique recyclé afin de soutenir les communautés de l'île.

Les touristes et des groupes de la communauté locale pourront visiter l'atelier et créer leurs propres objets. Le site accueillera aussi une boutique-café qui vendra toute la gamme d'objets artisanaux et recyclés/surcyclés. De nombreuses autres opportunités d'emplois verront donc aussi le jour pour du personnel de cuisine, des guides, des chauffeurs et des hommes à tout faire. Grâce à ses ventes de produits, l’atelier compte être financièrement autonome d’ici la fin de la phase de mise en place de trois ans.

Dernier point, mais non des moindres: un programme éducatif destiné aux écoles primaires et secondaires va permettre à la jeune génération d'en apprendre plus sur le développement durable. Il va être proposé à 750 étudiants et 50 enseignants en vue d'augmenter la prise de conscience sur les bénéfices du recyclage et les dangers de l'incinération ou du déversement des déchets dans l'environnement.