Les forêts des hautes Andes, particulièrement les polylepis, capturent l’eau de ruissellement glaciale ainsi que le brouillard qui s’élève des forêts de nuage plus basses. Elles dégagent lentement l’eau pour créer des ruisseaux permanents et des zones humides, ainsi que du sol et des écosystèmes riches en carbone. Elles servent aussi de réservoirs d’eau naturels qui approvisionnent les communautés locales et les villes. Les zones dépourvues de forêts connaissent de plus en plus d’épisodes dramatiques de sécheresse et d'inondations.

Cet impact est lié à la migration en dehors des communautés et dans les centres urbains, qui augmente inévitablement la pression sur les ressources naturelles. C’est pourquoi la restauration des forêts des hautes Andes contribue à augmenter la sécurité hydrique, fournit de nouveaux revenus, stimule la santé de la communauté et empêche la perte culturelle.

TUI Forest Peru s’engage à planter et à faire pousser un total de 1,9 million d’arbres indigènes. Cela inclut la construction et la préservation de 20 pépinières gérées par la communauté et la formation d’agents, en vue de la restauration d’environ 800 hectares. Les 20 pépinières disposent chacune officiellement d’un agent à temps plein, mais elles sont gérées conjointement en ligne avec l’organisation sociale de ces communautés des hautes Andes, où de nombreuses personnes s’occupent à tour de rôle des jeunes arbres. La formation relative aux semis est assurée tout au long de l’année par ECOAN.

TUI Forest Peru protège également 10 000 hectares de forêts existantes en aidant à établir et à maintenir des zones de conservation privées en même temps que 21 communautés locales, dont le titrage de terres ancestrales. Cela contribuera à préserver plus de 22 espèces sur la liste rouge de l’UICN et à empêcher la dégradation du sol à cause du ruissellement glaciaire. Les zones de conservation privées au Pérou sont reconnues par le gouvernement et évaluées et revues tous les deux ans. Les communautés ne peuvent pas établir ces zones, sauf si elles disposent d’un droit légal sur les terres. À Vilcanota, quelque 8 600 hectares sont déjà protégés par de telles zones. Dans les trois années à venir, certaines devront être renouvelées et au moins une nouvelle zone sera créée.

L’administration des zones protégées implique également la prévention et la gestion des incendies de forêt. À Vilcanota, trois centres de lutte contre les incendies de forêt sont entretenus. Dans ce cadre, des équipements sont fournis, des membres de la communauté locale sont formés et des ateliers éducatifs généraux sur la prévention et la gestion des incendies de forêt sont organisés.

TUI Forest Peru entretient 40 km de sentiers dans la nature, les équipe d'une signalisation informative et développe une infrastructure pour le Vilanota Trek. Cette expérience d’écotourisme couvre neuf zones de conservation non reconnues par le gouvernement et gérées par quatorze communautés, ainsi que des sites permanents de protection forestière et des activités de reforestation. Cet investissement dans l’infrastructure influencera positivement environ 10 800 membres de la communauté qui utilisent eux-mêmes les sentiers pour se déplacer et tirent des revenus des sites de camping.

Emprunté par plus de 5 000 touristes chaque année, le Vilcanota Trek est le principal trek touristique dans la vallée sacrée des Incas après le chemin de l’Inca en direction du Macchu Picchu. La signature de conventions relatives à la gestion du Vilcanota Trek et de zones protégées en général, la fourniture de réchauds écologiques et des ateliers d’éducation environnementale font également partie de la collaboration avec la communauté. Les réchauds sont produits localement, achetés par ECOAN et fournis aux communautés locales avec qui ils ont signé des conventions concernant la reforestation des forêts indigènes et la gestion de la conservation. 

De manière générale, TUI Forest Peru implique activement 10 000 personnes dans des activités de restauration et de conservation, y compris le semis, la coupe, la collecte, la multiplication des plantes, les campagnes de reforestation, l’entretien et la construction de facilités d’écotourisme ainsi que la stimulation des moyens d’existence locaux.